Les Dixie Days est un festival de musique dont la première édition eut lieu en 1997.
Cet événement accueille le jazz sous toutes ses couleurs et tendances, le temps du week-end de la Pentecôte à Sainte-Adresse, capitale de la Belgique durant la Première Guerre mondiale.
Du swing, des couleurs et de l’air iodé
De la plage du Havre à la promenade de Sainte-Adresse, trois scènes installées au bord de la mer se succèdent pour accueillir des concerts non-stop de l’après-midi jusque dans la soirée, dans un esprit des plus convivial. C’est au total une quarantaine de représentations gratuites qui sont données consécutivement pendant trois jours, chaque année. Un concert d’ouverture, ainsi qu’un concert de fermeture sont également donnés. Ces derniers nécessitent l’achat d’un billet au préalable et se tiennent traditionnellement dans l’enceinte de l’Espace Sarah Bernhardt.
Que vous soyez simple visiteur, fervent festivalier, pratiquant d’une activité nautique, ou bien installé devant une marmite de moules-frites dans l’un des restaurants de la plage, vous serez assuré de passer un week-end tout en mélodie et divertissement.
L’histoire du festival Dixie Days
Animer le bord de mer, le transformer en une grande partition dont les vagues formeraient les lignes d’une portée musicale entièrement dédiée au jazz, tel était le défi initial. Depuis longtemps maintenant, le pari est gagné. Mais il y a une quinzaine d’années, la chose n’était pas si évidente. C’était sans compter sur une équipe de passionnés avec à leur tête Martine Lajarige et Jean-Paul Bravard.
Les débuts du festival étaient plutôt modestes. Les artistes se produisaient sur des scènes qui n’étaient pas sonorisées, dans des bars, avec à leur côté six bénévoles se dépensant tout du long sans compter. Il y avait alors un concours organisé, dont la tendance était au jazz « classique et traditionnel ».
Dix formations étaient sélectionnées et se produisaient devant un prestigieux jury : Marc Laferrière, Daniel Huck, Philippe Adler et le havrais Bob Quibel compagnon de route de l’incontournable et célèbre Claude Bolling ! « Sainte-Adresse Dixie Days », nom de baptême du festival, était sur de bons rails.
Un festival en plein essor
Deux ans plus tard, la Ville du Havre s’est associée à l’événement lui faisant bénéficier d’un soutien logistique et financier… les Dixie Days prenaient leur envol avec plusieurs scènes face à la mer. Les bénévoles passaient de six à trente, les concerts, gratuits pour la plus grande majorité, atteignaient bientôt le chiffre de quarante. Les spectateurs, eux, affluaient de plus en plus jusqu’à réunir 30 000 personnes.
Le festival grandissant, il a été décidé d’élargir son horizon, exit le concours, place au changement de rythmes et une ouverture sur d’autres styles avec notamment Rhoda Scott, Irakli, les Gigolos, Marc Fosset, Lionel et Stéphane Belmondo, Marc Leferrière, Pierrick Pedron, Daniel Huck, Christophe Dal Sasso, Tchavolo Schmitt, Bob Mintzer, Angelo Debarre…